1. |
Mascaret
03:24
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L’océan est un rockeur
Qui s’éreinte le soir
Sous les projos du phare
Les noyés boivent en chœur
Et les groupies criardes
Chauffant sur ses roches
De la scène à la loge
Défiant ses regards
L’océan est un rockeur
L’océan est un rockeur
L’océan est un rockeur
L’océan est un rockeur
Jusqu’aux récifs sans perdre pied
Marée, danger, toucher, couler
Jusqu’aux récifs sans perdre pied
Marée, danger, toucher, couler
Le rockeur se déhanche
Il a peur du silence
Prenant un verre d’eau
Et parfois de l’alcool
Le rockeur se déhanche pour ses fans assoiffés
Il a peur du silence qui l’attendra chez lui
Prenant un verre d’eau pour noyer ses soucis
Et parfois de l’alcool quand il veut boire la tasse
L’océan est un rockeur
Hommes et femmes à son bord
Donnant tout son corps
Pour une heure ou bien deux
Qui de tous ces baigneurs
Sur son matelas de plumes
S’allongera dans l’écume
Et logera en son cœur
L’océan est un rockeur
L’océan est un rockeur
L’océan est un rockeur
L’océan est un rockeur
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2. |
Feuille Ciseaux
03:58
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Cela fait des mois qu'il nage
Ce n'est ni le Styx ni un naufrage
Dans ses yeux je me noie même à terre
Le bleu glacial de la mer
D’un signe de main lui dit au revoir
De la poussière sur le miroir
Versons un verre au capitaine
Pour son départ chez les sirènes
Voilà tout ce qu'il reste d'une vie
Rien du tout, des êtres, du bruit
Sur la cascade, après les rapides
Les dernières nymphes hurlent dans le vide
Feuille, ciseaux
Feuille, ciseaux
Feuille, ciseaux
Des larmes coulent chez une femme
Les moires ont trouvé son homme si beau
Qu'elles l'ont faite veuve si tôt
Feuille, ciseaux
Des larmes coulent chez une femme
Les moires ont trouvé son homme si beau
Qu'elles l'ont faite veuve si tôt
Feuille, ciseaux
Feuille, ciseaux
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3. |
La Mort Demain
03:04
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On a toute la vie
Ou la mort demain
Le temps presse
Mais il nous retient
On me berce et me blesse
Je ne comprends rien
A-t-on toute la vie
Ou la mort demain ?
Les plus jeunes
Perdent leur temps
Les plus vieux
Le dévorent à pleines dents
Quand l'œil se ferme
On gagne dix ans
Je cours après lui
Comme c'est épuisant
Se faire belle
Dans le verre de vin
A moitié vide
Ou à moitié plein
Quand nous rions
Ah je me souviens
Qu’on a toute la vie
Ou la mort demain
S’il est trop tôt
Pour se voir en personne
J’attendrai enfin
Que mon heure sonne
S’il est trop tôt
Pour se voir en personne
J’attendrai, j'attendrai
J'attendrai, j'attendrai
On a toute la vie
Ou la mort demain
On a toute la vie
Ou la mort demain
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4. |
Futur Proche
08:27
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Le futur comme un ciel menaçant l’été
Gronde et brûle mon toit
La tempête me gagne encore une fois
Mon enfance, mes émois
J’appelle à la rescousse à la moindre secousse
Les orages du passé
Je veux les effacer, je veux les embrasser
Le ciel tombe sur ma tête
La maison déjà loin
Derrière moi j’aperçois
J’appelle à la rescousse à la moindre secousse
Des visages familiers
Je veux les effacer, je veux les embrasser
Te souviens-tu de l’année dernière
Du soleil derrière tes paupières
Il pleut
Il pleut
Il pleut
La pluie
La pluie
La pluie
Il pleut
Il pleut
Il pleut
La pluie
La pluie
La pluie
Quand deviendras-tu sueur?
Sur le front et les lèvres des adolescents
Langoureuse danse anime les draps blancs
Quand deviendras-tu sueur ?
Quand deviendras-tu larmes?
De bonheur l’enfant s’assoit sur le sable
Les joues des parents mouillées de leur film
Quand deviendras-tu larmes ?
Quand deviendras-tu vague?
Claquant ma poitrine en noyant mes narines
Mon reflet brisé par l’onde marine
Quand deviendras-tu vague ?
Quand deviendras-tu calme ?
Aux premiers rayons traversant les nuages
On ne voit plus les marques de l’âge
Quand deviendras-tu calme ?
Ô futur, gouttant sur ma peau
Creusant dans la roche
Gouttant sur ma peau
Petit à petit
Ô futur, les cordes qui tombent
Du ciel sans voix
Laissent de la rosée
À fleur de mes bras
Ô futur, si tu savais comme j’attends que tu passes
Derrière la fenêtre
Me souvenant des angoisses
Courant sur la vitre
Ô futur, gouttant sur ma peau
Creusant dans la roche
Gouttant sur ma peau
Petit à petit
Petit à petit
Ô futur, ô futur, ô futur
Ô futur, ô futur, ô futur
Ô futur, ô futur, ô futur
Ô futur, ô futur, ô futur
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5. |
Naïad
04:29
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J'ai rêvé que je te cherchais avant-hier
J'hésite, suis-je un serpent ou bien toi, vipère ?
Tu te dessines toujours derrière mes paupières
Quand je m'endors dans le lit des rivières
N-A-I-A-D
N-A-I-A-D
N-A-I-A-D
N-A-I-A-D
J'ai rêvé que tu étais morte hier
J'ai senti en nos corps un froid d'hiver
Sonner, monter l'escalier, horrifié
La lumière ne rentre plus dans l'appart, momifié
N-A-I-A-D
N-A-I-A-D
N-A-I-A-D
N-A-I-A-D
N-A-I-A-D
N-A-I-A-D
(N-A-I-A-D)
(N-A-I-A-D)
(N-A-I-A-D)
(N-A-I-A-D)
"La vie est lente
Et l'homme ne sait guère la jouer
Les possibilités d'atteindre l'être susceptible de l'aider à la jouer
De lui donner tout son sens
Se perdent dans la carte des astres
Qui m'accompagne ?
Qui me précède cette nuit ?
Il serait temps encore de reculer"
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Salammbô Île-de-France, France
Nouveau Rock Français
La musique de Salammbô est une poésie fiévreuse et spontanée, à laquelle répond
un folk-rock retentissant. La chanson française y est animée par un souffle rock alternatif, porté par le quintet sur scène.
De l’intensité sonore jusqu’à la fébrilité intimiste, le groupe fait de chaque émotion un jeu de contrastes et d’harmonies.
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